Dysfonction érectile : Différence entre versions

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* Exploration anomalie lipidique
 
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* Bilan hépatique
 
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* Testostéronémie totale et biodisponible en cas de symptômes évocateurs de déficit en testostérone (Si hypotestostéronémie alors confirmation sur 2ème dosage espacé de quelques semaines + LH et Prolactinémie).
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* Testostéronémie totale et biodisponible en cas de symptômes évocateurs de déficit en testostérone (si hypotestostéronémie alors confirmation sur 2ème dosage espacé de quelques semaines + LH et Prolactinémie).
  
 
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* Sevrage tabagique
 
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* Activité physique régulière
 
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* Phytothérapie ? Complément alimentaire ?
 
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Version actuelle datée du 19 janvier 2020 à 12:22

L'impuissance sexuelle ou dysfonction érectile consiste, soit dans l'impossibilité durable d'obtenir une érection valable, soit de ne pouvoir la maintenir si elle est obtenue avec une rigidité pénienne suffisante pour l'accomplissement de l'acte sexuel au moment précis de la pénétration. Lorsqu'elle ne consiste que dans une absence de désir sexuel, il est alors question d'aphanisis.

Caractérisations

  • Primaire ou secondaire
  • Inaugural ou réactionnel à un trouble sexuel
  • Brutal (facteur déclenchant ?) ou progressif
  • Permanent ou situationnel (en fct partenaire ?)
  • Persistance d’érections nocturnes et/ou matinales spontanées
  • Capacité érectile résiduelle.

Étiologies

  • Médicaments : antihypertenseurs, anti-androgènes, antidépresseurs, antipsychotiques ...
  • Causes sexologiques
  • Psychiatrie : Troubles anxieux, Dépression, Psychose ...
  • Troubles du sommeil : insomnie, SAS
  • Neurologique : AVC, Parkinson, SEP, Neuropathie périphérique ...
  • Syndrome de déficit en testostérone
  • Endocrinopathies (Diabète)
  • Hématologique : Drépanocytose, Thalassémie, Hémochromatose ...
  • Artériopathie
  • Addiction alcool et drogue
  • Hypertrophie bénigne prostate
  • Chirurgie, Radiothérapie, Traumatisme.


Orientation étiologique vers une cause organique ou psychogène de la dysfonction érectile


Bilan biologique

  • NFS,plq
  • Ionogramme sanguin, créatininémie
  • Glycémie à jeun
  • Exploration anomalie lipidique
  • Bilan hépatique
  • Testostéronémie totale et biodisponible en cas de symptômes évocateurs de déficit en testostérone (si hypotestostéronémie alors confirmation sur 2ème dosage espacé de quelques semaines + LH et Prolactinémie).

Prise en charge

  • Perdre du poids en cas de surpoids
  • Sevrage tabagique
  • Activité physique régulière
  • Psychothérapie individuelle ou de couple en cas d'origine psychogène ?
  • Phytothérapie ? Complément alimentaire ?


Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 :

  • SILDENAFIL (citrate) 25 mg ou 50 mg cp (ex VIAGRA) : 1cp si besoin, environ 1h avant toute activité sexuelle. Une prise par jour maximum. Si le médicament est pris avec de la nourriture, l'action peut être retardée par rapport à une prise à jeun
  • TADALAFIL 10 mg cp (ex CIALIS) : 1cp si besoin, environ 1h avant toute activité sexuelle. Une prise par jour maximum.
  • CI : Prise de dérivés nitrés et de médicaments donneurs de NO (nicorandil, molsidomine), Avis cardiologique si état cardiovasculaire instable.

Si échec : Avis urologique (injections intracaverneuses de prostaglandine E1, implants péniens ...)

Sources